La prairie au cœur du fonctionnement agricole

Actus

L’impluvium de l’eau minérale naturelle evian est principalement occupé par des surfaces enherbées. Fauchée et pâturée, l’herbe constitue l’alimentation principale des troupeaux de vaches. Le maintien de ces milieux propices à l’infiltration des eaux est au cœur des préoccupations de l’APIEME.

En montagne, la pérennité des fermes dépend de leur système fourrager

Le système fourrager repose sur un équilibre entre productivité de la prairie pour nourrir le bétail et maintien d’une diversité végétale.

La plupart des prairies sont dites permanentes, c’est-à-dire naturelles ou semées depuis plus de cinq ans. Ces herbages sont particulièrement riches d’un point de vue botanique, avec jusqu’à 60 espèces végétales différentes au sein d’une même prairie.

Plus de la moitié des fermes ont leur fonctionnement basé exclusivement sur les prairies et n’exploitent aucune culture. L’alimentation des vaches laitières est ainsi entièrement naturelle : herbe pâturée pendant la période estivale et foin en période hivernale. En été, de nombreux producteurs fermiers montent leur troupeau en alpage, au-dessus de 1000 mètres d’altitude. Les vaches y pâturent une herbe riche en nutriments qui va favoriser leur lactation et donner au fromage ses propriétés organoleptiques.

En hiver, lorsque les alpages sont enneigés, les vaches à l’étable sont nourries à partir des stocks fourragers constitués pendant l’été. Les agriculteurs cherchent un compromis pour la date de fauche des prairies entre :

  • Une fauche tardive : permettant de récolter du foin en quantité importante, mais moins appétissant pour les vaches ;
  • Une fauche précoce : permettant d’avoir un foin de qualité maximum réduisant ainsi les achats (ou la production) d’aliments complémentaires (céréales et tourteau de soja).