Les multiples rôles des zones humides

Les zones humides jouent un rôle majeur pour la filtration de l’eau

Bien qu’elles ne représentent que 6% des surfaces de l’impluvium, elles concentrent plus de 30% des eaux de pluie, de neige et de ruissellement.

Elles contribuent ainsi à la régulation du débit des eaux superficielles, à leur épuration, et à la recharge des ressources en eaux souterraines. En effet, elles peuvent retenir momentanément une importante quantité d’eau et la restituer progressivement au milieu naturel. Elles permettent alors de limiter les inondations, la perte de débit au niveau des cours d’eau ou encore l’érosion des berges. La présence de plantes particulières, comme les roseaux jouent un rôle de filtre naturel contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité de l’eau.

Des zones de stockage de carbone

Les zones humides ont la faculté de stocker le carbone, ce qui participe à la réduction du réchauffement climatique.

 

Un réservoir de biodiversité exceptionnelle

Les zones humides servent de refuges ou de zones d’alimentation pour de nombreuses espèces animales et végétales. Ces milieux humides possèdent une diversité de faune et de flore exceptionnelle, dont de nombreuses espèces rares à très rares, en régression généralisée voire au bord de l’extinction en Europe de l’Ouest.

Parmi les nombreuses espèces protégées qui ont été recensées, 5 espèces d’intérêt communautaire sont présentes sur l’impluvium : l’agrion de mercure, le liparis de loesel, la loutre, l’écrevisse à pied blanc et le crapaud sonneur à ventre jaune.

11 habitats d’intérêt communautaire sont également présents sur le territoire. Les habitats d’intérêt communautaire sont des habitats en danger de disparition ou présentant des caractéristiques remarquables.

La présence des 5 espèces et 11 habitats rares et reconnus d’intérêt communautaire a justifié le classement des zones humides de l’impluvium dans le réseau Natura 2000

D’autres espèces protégées en Région Rhône-Alpes ont également été recensées, comme :

  • Les papillons Nacré de la Canneberge et Fadet des tourbières ;
  • Des orchidées comme l’Andromède à feuille de Polium ;
  • Des plantes carnivores comme le Drosera ;
  • Des demoiselles et libellules comme la Grand Aeschne.
La drosera, plante carnivore des marais – Le Fadet des tourbières – Le nacré de Canneberge
Andromède à feuilles de polium- Dactylorhiza de Praubert- Liparis de Loesel